
T.R. lui demande alors de rembourser les 50 000 FCfa qu’elle lui avait prêtés. Là encore elle n’obtiendra pas gain de cause.
K.B. finira par la renvoyer de chez lui. Mais avant son départ, T.R. lui lance que s'il ne lui remet pas ses 50 000 FCfa, elle récupérera la télévision.
S’appuyant sur l’argument d’avoir prévenu son ex-concubin de son intention, celle-ci, en son absence, défonce la porte de la maison et emporte l’écran plasma de K.B. Ce dernier travaillant à quelques encablures de son domicile, est informé par le voisinage de ce qui vient de se passer chez lui.
Après avoir fait le constat, il se rend au commissariat le plus proche et déclare le vol de sa télévision et de la somme de 300 000 FCfa dans sa maison.
Arrêtée, l’accusée reconnaît qu’elle a pris l’appareil mais ne reconnaît pas avoir volé la somme de 300 000 FCfa. Elle soutient que K.B. était présent lorsqu’elle commettait l’acte et que contrairement à ce que raconte son ex-concubin, leur relation a duré 6 mois. Mais ce dernier soutient qu’il n’aurait jamais laissé les choses se passer ainsi en sa présence.
A la question de savoir si l’agent de sécurité lui avait donné son consentement pour qu’elle emporte le poste téléviseur, Mlle T.R. répondra à la barre : « Monsieur le juge, c’est le mal que j’ai. Pitié pour mes enfants ».
Le Tribunal a donc tranché en statuant seulement sur le vol de la télévision que le plaignant a finalement récupéré.
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